Soutenir le végétal local

D’où viennent les semences commerciales, le plus souvent utilisées pour restaurer des prairies, créer des espaces verts dans nos communes, ou colmater des dégâts de sangliers ?

Manger local, planter local : même combat

Les mélanges standards, y compris ceux estampillés « bio », proposent exclusivement des semences issues de plantes mères extérieures à notre région, voire sélectionnées… Les plants introduits ont ainsi une génétique différente de notre flore locale, ce qui engendre des risques d’hybridation et de dérive. De plus, ils vont également fleurir en décalage avec notre climat local, et ne coïncideront donc plus avec la période de visite de nos insectes.

Le Parc s’est ainsi rapproché du semencier alsacien Nungesser, qui produit notamment des semences labellisées « Végétal local », garantissant leur provenance. Plusieurs mélanges ont ainsi été mis au point pour reconstituer des prairies en fonction de leur destination (fauche, pâture), mais également de la situation selon que le projet concerne des collines calcaires, des zones humides ou encore des pistes de ski.

Trois mélanges issus de ces travaux sont notamment proposés par l’entreprise Nungesser (Bas-Rhin) : prairies de fauche ou prairies pâturées pour les vallées vosgiennes et un mélange d’altitude destiné aux pistes de ski ou aux hautes chaumes. D’autres mélanges peuvent être commandés auprès de l’entreprise pour les prairies humides ou encore les prairies calcaires. D’autres filières sont également en cours de constitution, notamment pour organiser la récolte de graines « in situ », sur des prairies du massif riches en espèces.

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