Créé en 1976, le musée de la mine évoque le dur labeur que fut le travail au fond de la mine, mais aussi la formidable solidarité des hommes de Ronchamp.

Pendant deux siècles, la production de charbon a façonné le paysage de Ronchamp, en Haute-Saône.

En 1900, le puits Arthur-de-Buyer était le plus profond de France (1008m) et faisait la fierté des Houillères. Un siècle plus tard, cette « cathédrale » de brique, dont la cheminée domine la vallée, demeure le symbole de la puissance de cette industrie. Créé en 1976 par le Docteur Marcel Maulini, relatant deux siècles d’activité minière, le musée évoque le dur labeur que fut le travail au fond de la mine, mais aussi la formidable solidarité des hommes.

Au plus fort de son activité en 1875, le bassin houiller employait 1500 personnes qui produisaient 200 000 tonnes de charbon à l’année. C’est vers 1900, qu’une baisse de rentabilité se fit sentir, engendrant la fermeture définitive de l’exploitation en 1958. Le musée de la mine propose de revenir sur ce passé. Reflet de l’histoire de ces »gueules noires », il s’attache à raconter les événements, tragiques ou joyeux, qui ont rythmé la petite ville de Ronchamp.

Grâce à une très complète collection d’outils, de lampes, d’objets de la vie quotidienne, le musée évoque le travail dans la mine et la vie sociale de l’époque. Un accent particulier est mis sur la silicose, maladie professionnelle des mineurs. Le musée de la mine Marcel Maulini est un des sites du réseau des musées des techniques et cultures comtoises.